Editions Livr’arbitres

Retrouvez le tout dernier ouvrage des Editions Livr’arbitres :

La tour et la plaine de Thomas Clavel

Autun. Automne 1908. Lucien Grandier, instituteur et père de famille sans histoires, est-il possédé ? Telle est l’épineuse question qu’il se propose d’étudier lui-même. Car deux démons contraires et batailleurs semblent avoir élu domicile dans sa boîte crânienne changée en tribunal infernal où s’entrechoquent les plus violents réquisitoires, les plaidoyers les plus enflammés. Armé de sa plume comme d’un scalpel, notre enquêteur se lance dans une manière de journal aux relents méphitiques dont il sera tour à tour le scripteur infatigable et le spectateur ébloui. Où il entreprend de disséquer ses ténèbres. D’inciser ses plus innommables secrets. D’exorciser, par l’écriture, cette étrange possession — afin de reprendre possession de soi-même. Commençons par apprendre aux enfants à ne pas penser —car la pensée est une maladie qui dévore l’homme : tel pourrait être le noir enseignement de ce carnet de maroquin rouge que Lucien l’invocateur confiera à sa femme juste avant de mourir. Sa dernière volonté ? Offrir à ses lecteurs accidentels le livre le plus tourmenté jamais écrit. Le plus inavouable. Peut-être aussi le plus universel. C’est à leurs risques et périls qu’ils en tourneront les pages venimeuses. Grimoire maléfique, odyssée psychologique, laboratoire littéraire, La Tour et la Plaine est avant tout le récit d’une traque : celle de nos instincts dévorateurs. Thomas Clavel, professeur de lettres, est l’auteur de trois romans, Un traître mot, Hôtel Beauregard, Le jardin des femmes perdues, tous parus aux éditions de la Nouvelle Librairie.

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Jehanne au trou de Pierre-Antoine Cousteau

Si vous croyez tout savoir de l’épopée de Jeanne d’Arc et pensez que les grandes figures nationales sont vouées à une respectueuse vénération et au formol des musées, passez votre chemin ! Si, en revanche, vous aimez l’esprit français, l’ironie, les détournements, les textes à clefs et la virtuose alacrité, jetez-vous sur cet objet littéraire non identifié!

Cette pièce inédite est la seule oeuvre théâtrale écrite par Pierre-Antoine Cousteau. Sous une forme inattendue, on retrouve toute la verve du pamphlétaire mise au service d’une relecture hautement « politiquement incorrecte » de l’emprisonnement et de la mort de Jeanne d’Arc.

Crue, cruelle, violente, iconoclaste, émouvante, cynique, drôle, impétueuse… cette pièce improbable et baroque est un peu tout cela à la fois. Elle offre à Pierre-Antoine Cousteau, condamné à mort et emmuré, l’occasion de laisser libre cours à sa plume brillante et assassine et au redoutable talent que même ses plus farouches adversaires ont été contraints de lui reconnaître.

Pierre-Antoine Cousteau, né le 18 mars 1906 et mort le 17 décembre 1958, est un journaliste et polémiste français. Venu de la gauche, frère du commandant Jacques-Yves Cousteau, il devient durant le second conflit mondial l’une des principales plumes du journal collaborationniste Je suis Partout. Un engagement qu’il ne reniera jamais et qui lui vaudra une condamnation à mort en 1946. Cette peine est finalement commuée en travaux forcés à perpétuité, puis, gracié par le président Vincent Auriol, il est libéré en 1953.

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